Le Yagour, site intéressant, abrite des concentrations de gravures les plus caractéristiques du Haut-Atlas. Devant la montagne vénérable allégorique, le Mont Melstène, ce haut emplacement de pâturage est toujours un endroit pour faire le pèlerinage.
Les recherches exucutées pendant près de dix ans par Alain Rodrigue dans le Haut-Atlas sont parvenue à réactualiser nombres des stations gravures rupestres publiés dans le temps par Jean Malhomme et André Simoneau. En juin 1997, elle a soutenu sa thèse au LAPMO, à l’université d’Aix-Marseille. Ce travail a conduit à la création d'un livre qui devenu une vraie référence : l'art rupestre du Haut-Atlas marocain, publié chez L’Harmattan en 1999.
Rodrigue s’est limité avec volonté aux gravures de l’Oukaïmeden du grand Haut atlas et aux sites principales du Yagour : ces deux stations qui illustre toutes les phases des âges protohistoriques du Maroc, des gens faisant du pastoralisme de la fin du l'époque néolithique aux cavaliers moderne de la conquête romaine.
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| Yagour : les gravures rupestres majeures du Haut-Atlas marocain |
Gravures et environnement sur le plateau du Yagour
On a repéré sur le plateau du Yagour vingt sites au gravures rupestres,dont Huit étaient exclusivement importants .
Comme à l’Oukaïmeden, et sur les différents plateaux du Haut-Atlas, les gravures se trouvent majoritairement sur des pierres de grès lisse, le plus souvent horizontales ou relativement oblique. Les deux techniques du martelage et du grattage ont été effectués.
A noter également la présence près des sites de gravures de sépulture préislamiques et de structures au sol, possiblement des vestiges d’habitations d’une période très ancienne. sophistiqué au pied de la pyramide prétendu intouchable de l’Adrar Meltsène (3595 m), ces gravures ont probablement donné son nom au site : Yagour vient de agourram, “saint” en berbère, et signifie peut-être “lieu saint”.
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Talat n’iisk, une station emblématique du Yagour
On a remarqué la présence station de gravures rupestres de Talat n’iisk à côté des azibs n’Ikkis (ravin de la corne, en langue berbère).
Un char à un seul timon avec des gravures géométriques sur les dalles à côté.Belle collection de gravures réalisées par poinçonnage. Quelques boucliers, avec d’autres thèmes sur les dalles autour. Bel ensemble de haches, massue et poignards.Humanoïdes, bovidés et gravures géométriques de belle facture.
En faisant des recherches sur les différentes zones de dalles plates, on peut aussi trouver quelques gravures à aspect géométrique en poignard.